Un déficit 2015 considérable et la démission du vice-Président Eric Prié... Le naufrage fédéral se poursuit !


L’ancienne vice-Présidente Aurélie Dacalor avait vite jeté l’éponge. Son remplaçant aura mis plus de temps. Mais la démission du Grand-Maître international est assortie d’un commentaire qui en dit long sur l’atmosphère interne..


Eric Prié, vice-Président démisionnaire
Eric Prié, vice-Président démisionnaire

« Libéré ipso facto du poids de la solidarité du bureau FFE, j’en profite pour marquer que je me range au côté des Clubs, lesquels  vont naturellement supporter la plus grosse partie de la charge, notamment :  contre l’augmentation de 20 à 50€ du tarif d’inscription au Ch-France Jeunes , contre une éventuelle augmentation d’ampleur de tous les tarifs fédéraux qui pourrait être proposée à l’AG FFE 2016. »

La référence d’Eric Prié à la situation  financière est explicite. L’exercice 2015 est catastrophique avec un déficit qui serait autour des 170 000 € !  On est bien loin des promesses démagogiques de campagne électorale. Où est le 1 million d’Euros de sponsoring promis ? Où est l’intérêt des clubs avec un tel gouffre financier ?

Alors que la précédente mandature avait été marquée par un équilibre constant, Diego Salazar enfonce la Fédération par sa gestion irresponsable. Le bilan 2016 s’annonce encore plus calamiteux avec la perte des 230 000 € du partenariat BNP Paribas. On peut imaginer le pire, compte tenu de l’incapacité à diversifier ses ressources…

La recherche systématique de boucs émissaires a atteint ses limites. Diego Salazar est face à ses responsabilités.
La première décision qu’il devrait prendre  serait de ne plus être salarié car, de tout temps, la professionnalisation des dirigeants avaient été conditionnée à des ressources spécifiques désormais inexistantes. Ayant déjà gaspillé 45 000 € pour une agence de communication bredouille, pourtant sensée pallier à l’ impuissance fédérale,  le bureau devrait en tirer toutes les conséquences. À moins que l’on ne préfère envisager uniquement le licenciement de quelques salariés ou procéder, comme le craint Eric Prié, à des "augmentations d’ampleur" affectant la vie des clubs ?



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Jeudi 3 Mars 2016


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