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Le Président de la Ligue corse d'Echecs est invité à assister au championnat du monde qui a lieu à Sofia entre Vishy Anand et Vesselin Topalov. Deux grands amis de la Corse. Il nous envoie une vidéo réalisée lors de la 3e partie d'un match qui tient toutes ses promesses. L'annonce faite par Vesselin Topalov d'appliquer les "Sofia Rules" (historiquement les "Corsican rules"...), n'est sans doute pas étrangère à la qualité des parties !
impressions sur la 4e partie par notre "envoyé spécial". Topalov ? i Un peu comme notre Jean-Phi* territorial... C'est ce que j'ai pensé en suivant la 4e partie de ce beau championnat du monde. Il est vrai que j'étais sérieusement épaulé dans mon analyse par les commentaires amicaux du Grand Maitre bulgare Valentin Lukov :"regarde, il vient de jouer h6, ll n'y a que lui pour jouer comme ça, il faut qu'il cherche les complications. Il a refusé 3 fois la nulle à Kasparov dans des positions incertaines, il est comme ça !". J'ai fait remarquer à Valentin, que c'était aussi peut être pour cela qu'il était l'un des meilleurs joueurs du monde et qu'il disputait cette finale. L'ancien entraîneur de Topalov et de Kasparov a acquiescé... Je me rappelais l'enthousiasme de Vesselin pour nos Corsican Rules lors de sa première participation au Corsican Circuit en 2003 et leur décision, avec Silvio, de les appliquer dès la première édition du tournoi de Sofia. Le problème pour Topalov c'est bien sur Anand... Et ses grandes ressources dans ce type de position. Le 20...h6 était une provocation. Quelques coups plus tard un cavalier viendra se sacrifier sur ce pion téméraire et gagner la partie de façon brillante. Anand pouvait être satisfait. Je lui a fait remarquer que "finalement les corsican rules lui convenaient". Vishy ma souri, et ne m'a pas contredit... Le champion du monde s'était fait critiquer, la veille, pour son jeu défensif. "Je joue aux Echecs" avait-il rétorqué lors de la conférence de presse. Après avoir stoppé l'hémorragie avec les Noirs, il prend l'intiative avec les blancs. Et marque un grand coup. Rien n'est encore joué, mais tout de même, ce sera compliqué pour le champion bulgare. *Jean-Philippe Orsoni, directeur de la ligue et adepte d'un jeu très agressif |
Quelques images du championnat du monde