En toile de fond de cette stratégie de dénigrement, la douloureuse affaire de viols sur une jeune joueuse d’échecs ajaccienne dont l’auteur, Dominique Bellicou, condamné en début d’année à 20 ans par la cour d’assises de Bastia, avait été, avant sa retraite, formateur de la ligue.
L’absence de responsabilité de notre association dans cette tragédie n’est pourtant plus à démontrer.
Selon les informations rendues publiques à l’occasion du procès, les viols ont été commis, pour l’essentiel, à l’occasion de cours d’échecs privés au domicile du formateur. Ces cours n’avaient pas été autorisés par la ligue, celle-ci n’en avait pas connaissance et ils se sont poursuivis après le départ en retraite du formateur.
Avant l’arrestation de Dominique Bellicou en septembre 2016, les dirigeants de la ligue n’avaient jamais été informés d’aucun comportement suspect de sa part. Ainsi que le révèle une enquête de Disclose parue fin 2019 dans le journal L’Équipe, il est indiqué que l’Académie de Corse avait reçu une plainte de parents d’une élève pour des gestes déplacés du formateur lors de cours donnés dans une école d’Aiacciu, mais elle a fait le choix de ne pas les relayer à la ligue :
EXTRAIT DE L’ENQUÊTE DANS LE JOURNAL L’ÉQUIPE« À l'heure actuelle nous n'avons pas prévenu le président de la ligue d'échecs, Monsieur l'inspecteur d'académie ne pense pas que ce soit nécessaire », peut-on lire dans un courriel du 12 décembre 2014 que Disclose s'est procuré. L'objectif : éviter de donner trop « d'importance » à cette situation, ce « qui serait préjudiciable pour tous ». Contactée, la direction de l'académie se défend de toute forme de manquement. « C'étaient des gestes déplacés, mais il n'y a aucune agression, Il n'a absolument pas été question d'attouchements », soutient Virginie Frantz, l'actuelle directrice académique de Corse-du-Sud. |
Dans ce contexte, les attaques réitérées contre la ligue et ses dirigeants sont particulièrement insupportables.
L’inspiratrice de cette action de déstabilisation, domiciliée à Paris, sévit sous plusieurs pseudo sur tweeter. Elle est coutumière de campagnes de ce type et fait désormais l’objet, outre celles récemment déposées par la ligue et le Club d’Aiacciu auprès du Tribunal de Bastia, d’une dizaine de plaintes pour diffamation et injures de la part de plusieurs autres de ses « cibles », dans d’autres domaines.
Les textes des Tags sont directement inspirés de ses écrits sur tweeter (voir les photos ci dessous)
Nous avons décidé de porter plainte contre ce nouvel acte abject qui cible une démarche socio-éducative exemplaire et d’une ampleur inégalée dans l’île, puisqu’ayant permis d’initier 45 000 scolaires au jeu d’échecs.
Nul n’est dupe du contexte de cette affaire. Elle met en relief la nocivité de certaines démarches irresponsables et nuit aux légitimes exigences de justice, particulièrement dans le domaine des violences subies par les femmes.
La Ligue est disponible pour dialoguer avec toutes les personnes et organisations qui ont pu subir l’influence malsaine de la personne à l’origine de cette campagne, une manipulatrice auteur de centaines de tweets accusateurs. Elle se nourrit que de la haine des autres, mais devra, à brève échance, rendre des comptes devant la justice.