Justice a été rendue dans cette grave affaire de viol sur une mineure perpétré par Dominique Bellicou et nous espérons que la sentence sera de nature à soulager cette jeune et talentueuse joueuse et sa famille.
À l’occasion du procès de cet ex-formateur, notre association a été, à plusieurs reprises, mise en cause lors d’interviews télévisées, d’articles de presse et même par l’Avocat général à l’occasion de son réquisitoire. Nous ne pouvons passer sous silence une accusation dénuée de tous fondements et qui nous est, forcément, préjudiciable.
En conséquence, nous informons que :
- Dominique Bellicou est à la retraite depuis 2014. Lorsqu’éclate cette affaire, en 2016, à l’instar de la propre famille de la malheureuse victime, la Ligue était dans l’ignorance de ces violences sexuelles.
• Selon les informations diffusées dans la presse, les faits incriminés ont été commis à l’occasion de cours privés qui ne sont pas autorisés par la Ligue et dont celle-ci n’avait pas connaissance.
• Dans une enquête sur les viols en milieu sportif le magasine Disclose indique au sujet d’un cas de non-signalement reproché à la ligue : « Cette élève de CM1 l’accuse de caresses sous le tshirt et sur les fesses. Le directeur de l’école, averti par la mère, alerte alors l’inspection académique de Corse-du-Sud. L’académie hésite alors sur la marche à suivre. « À l’heure actuelle nous n’avons pas prévenu le président de la ligue d’échecs, Monsieur l’Inspecteur d’académie ne pense pas que ce soit nécessaire », peut-on lire dans un courriel du 12 décembre 2014 que Disclose s’est procuré. L’objectif : éviter de donner trop « d’importance » à cette situation, ce « qui serait préjudiciable pour tous ». Contactée, la direction de l’académie se défend de toute forme de manquement. « C’étaient des gestes déplacés, mais il n’y a aucune agression, Il n’a absolument pas été question d’attouchements »
• Un autre cas, des caresses sur la cuisse d’une écolière, aurait été signalé à un ancien président du club ajaccien en 2007. Celui-ci a nié être au courant lors de l’enquête. En tous cas , à aucun moment, l’information n’est remontée au niveau la Ligue.
Comment, dès lors, peut-on accuser notre association d’avoir une quelconque responsabilité ? Nous ne comprenons pas cet acharnement qui nuit à l’image d’une Ligue sportive exemplaire, saluée par tous le corps enseignant et les parents d’élèves et qui a déjà concerné plus de 50 000 jeunes insulaires.
Nous tournons la page car nous avons conscience que les préjudices subis sont dérisoires par rapport à la souffrance d’une enfant.